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Je suis adulte

Plusieurs dispositifs sont mis en place pour aider les adultes en situation de handicap dans leur vie quotidienne (études, formation, travail, logement, transport...). 

Concernant les demandes auprès de la MDPH, une personne peut bénéficier des droits enfants jusqu’à l’âge de 20 ans. Des situations particulières existent et peuvent ouvrir des droits adultes (apprentissage, allocation adulte handicapé ou AAH, reconnaissance de la qualité travailleur handicapé ou RQTH).

Pour bénéficier d’une attribution liée à l‘orientation professionnelle, la personne doit avoir 16 ans révolus et ne plus avoir d’obligation scolaire.

Je souhaite poursuivre mes études

Dans l’enseignement supérieur, la définition et la mise en œuvre d’un plan d’accompagnement pour le suivi des études ne nécessitent pas, pour l’étudiant en situation de handicap, d’avoir réalisé ou même initié une démarche en direction de la MDPH.

Dans certains cas, comme les stages en entreprise, une RQTH est nécessaire. L’étudiant fait une demande d’aménagement des études, des conditions de passation des épreuves d’examens ou de concours auprès des personnes désignées selon la procédure affichée par l’établissement.

Je souhaite déposer une demande d’orientation professionnelle auprès de la MDPH

Toute demande déposée à la MDPH permet de bénéficier d’une orientation professionnelle et vers : 

Pour déposer une demande d’orientation professionnelle qu’il s’agisse d’une première demande ou d’un renouvellement. Comment faire une demande.

Toute demande de RQTH ou d’AAH peut être accompagnée d’une décision d’orientation professionnelle de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapes (CDAPH) même si la personne n’en a pas formulé la demande.

À noter

Une décision d’orientation professionnelle vaut une Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ou RQTH.

Je suis à la recherche d’un emploi

La loi du 11 février 2005 réaffirme le principe de non-discrimination. Elle donne la priorité au travail en milieu ordinaire et confirme l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) à hauteur de 6 % pour les entreprises de plus de 20 salariés dans le secteur privé et dans le secteur public. 

Pour les aider à s’insérer dans le marché du travail, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) permet de bénéficier, à partir de 16 ans,  de mesures spécifiques pour compenser le handicap, que ce soit en matière de formation professionnelle, de placement en milieu de travail protégé ou d’emploi en milieu ordinaire de travail. Cette reconnaissance est attribuée par la MDPH. C’est à la personne d’en faire la demande. Comment faire une demande.

En recherche d’emploi, la personne qui obtient cette RQTH :

  • bénéficie de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, aussi appelée OETH ;
  • peut accéder à des dispositifs spécifiques d’insertion dans l’emploi (contrats aidés, apprentissage...) ;
  • peut bénéficier d’un aménagement de concours ou d’un recrutement contractuel spécifique pour l’accès à un emploi dans la fonction publique.

Je souhaite travailler en milieu ordinaire, qui peut m’accompagner ?

Si vous souhaitez travailler en milieu dit ordinaire, vous devez vous adresser au service public de l’emploi que ce soit pour la recherche d’emploi, la formation ou des bilans (exemple : bilan de compétences). 

Les conseillers du service public de l’emploi vous aident à formaliser vos recherches d’emploi et à définir votre projet professionnel par le biais de diverses prestations.

Si vous avez entre 16 et 25 ans, vous pourrez être accompagné par la mission locale.

En fonction de vos besoins et de votre situation, la MDPH peut vous orienter vers des dispositifs spécifiques, tels que :

  • un ESPO ou établissement et service de pré orientation propose des stages de 12 semaines pour étudier avec la personne une orientation professionnelle adaptée, en tenant compte de son état de santé. La personne bénéficie d’un accompagnement individualisé, assuré par un formateur référent. À l’issue du stage, le centre de pré orientation adresse un bilan professionnel et médical à la MDPH, ainsi qu’à la personne ayant suivi le stage. En savoir plus 
  • un ESRP ou établissement et service de réadaptation dispense des formations qualifiantes et des remises à niveau tout en proposant un accompagnement médico-psycho-social adapté à la situation de handicap de la personne.
  • une UEROS ou unité d’évaluation, de ré-entraînement et d’orientation sociale et socioprofessionnelle accueille et accompagne les personnes, dont le handicap résulte d’un traumatisme crânien, ou d’une lésion cérébrale acquise. Elle accompagne les personnes dans l’élaboration du projet professionnel en tenant compte des besoins et capacités de la personne. Lire le décret 2009-299 du 17 mars 2009.
  • L’emploi accompagné est un dispositif d’appui qui permet d’obtenir ou de rester en emploi. Sa mise en œuvre comprend un soutien et un accompagnement du salarié et de l’employeur. En Gironde, le dispositif est porté par la plateforme Handamos !

Je souhaite travailler en entreprise adaptée

Les entreprises adaptées relèvent du milieu ordinaire. Elles emploient une majorité de travailleurs handicapés et proposent des activités adaptées aux spécificités de la personne.

À noter

La personne qui souhaite travailler en entreprise adaptée n’a pas besoin de notification de la MDPH.

Il est possible de passer d’une entreprise adaptée à un ESAT et inversement au cours de la vie professionnelle. Dans le cas, où l’on souhaite quitter le milieu ordinaire pour le milieu protégé, il est possible de faire une demande pour avoir une orientation.

Je souhaite travailler en milieu protégé

Travailler en milieu dit protégé (en établissement et service d’aide par le travail ou ESAT) permet à la personne en situation de handicap d’exercer une activité en étant rémunérée et en bénéficiant d’un accompagnement médico-social personnalisé et éducatif.

L’objectif est de favoriser l’épanouissement personnel et social de la personne.

Afin de découvrir le travail en ESAT, et si vous êtes dans une démarche d’élaboration de projet, vous pouvez effectuer une Mise en Situation Professionnelle en ESAT ou MISPE. Pour cela, il suffit de vous rapprocher d’un ESAT ou de la MDPH. 

À noter

Pour une Mise en Situation Professionnelle en ESAT, il n’est pas nécessaire de déposer un dossier de demande à la MDPH ou d’avoir une orientation ESAT.

Je suis en emploi

Je rencontre des difficultés dans mon travail, vers qui me tourner ? 

Le handicap n’est pas incompatible avec le travail. Des solutions adaptées peuvent compenser des difficultés d’une grande diversité : fatigabilité, déplacements…

Le médecin du travail est votre interlocuteur privilégié. C’est lui qui appréciera votre situation au regard de votre état de santé. Il est habilité à préconiser les aménagements de votre poste de travail et des besoins matériels.

La personne en charge des ressources humaines au sein de l’entreprise peut également vous aider en cas de difficultés.

Il est aussi possible de faire appel au pôle maintien de Cap emploi pour évaluer les possibilités d’aménagement de poste ou de reclassement interne. Dans certains cas, vous pouvez solliciter le conseiller en évolution professionnelle (CEP) pour vous accompagner dans votre reconversion. 

Si vous êtes en arrêt maladie, vous pouvez également vous tourner vers les services sociaux de la CARSAT ou de la Maison Sociale Agricole (MSA).

Je souhaite bénéficier d’une retraite anticipée

Dans certains cas et si vous avez une incapacité permanente d'au moins 50 % reconnue par la MDPH, vous pouvez partir en retraite anticipée avant 62 ans.

Je vis à domicile

Vous souhaitez vivre à votre domicile et préserver votre autonomie dans les actes essentiels de votre vie quotidienne. Il existe des aides et services qui peuvent répondre à vos besoins et améliorer votre quotidien.

Les Services à la personne

Les personnes et leurs familles peuvent recourir à ces services en étant directement employeurs des intervenants ou en faisant appel à une entreprise ou un autre organisme intervenant comme prestataire. Les services à la personne peuvent être rémunérés au moyen du chèque emploi service universel (CESU). Les personnes en perte d’autonomie peuvent également bénéficier de prestations d’accompagnement et/ou de soins infirmiers à domicile. Portées par des organismes privés ou par des services publics de proximité. Ces services bénéficient de règles spécifiques de financement et de tarification et se divisent en plusieurs catégories :

  • Les services autonomie à domicile (SAD), spécialisés dans les actes de la vie quotidienne pour effectuer des activités telles que les courses, faire la toilette, maintien du lien social,...
  • Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Ils peuvent intervenir dans le traitement d’une pathologie de longue durée, pour éviter une hospitalisation ou accompagner un retour d’hospitalisation.
  • Les services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD), ils conjuguent ces deux types de prestation.

Les services d’aide et de soutien à domicile

L’aide et le soutien apportés par un service médico-social (Service d’aide à la vie sociale (SAVS) et un Service d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH)) concernent les actes de vie quotidienne, la vie sociale, un suivi psychologique ou encore des soins médicaux.

Le SAVS

Les SAVS sont des services d’accompagnement dans mon quotidien, ma vie sociale, aide à l’insertion professionnelle.

Les professionnels des SAVS peuvent vous aider :

  • à faire vos démarches administratives ;
  • à faire attention à votre alimentation ;
  • à gérer votre budget ;
  • à organiser vos activités de loisirs.

Les équipes des SAVS sont généralement composées :

  • d’éducateurs spécialisés ;
  • d’aides médico-psychologique ;
  • d’auxiliaires de vie sociale ;
  • d’assistantes sociales ;
  • d’ergothérapeutes ;
  • et de psychologues.

Les interventions peuvent se faire à mon domicile ou dans les autres lieux que je côtoie.

Comment en bénéficier ?

Vous pouvez en faire la demande auprès de la MDPH.

Vous pouvez télécharger la fiche en Facile à Lire et à Comprendre sur l'accompagnement des personnes handicapées

Le SAMSAH

Le SAMSAH peut m’aider si je vis chez moi. J’ai un besoin de soins réguliers et un besoin d’accompagnement notamment médical et paramédical, le SAMSAH assure et coordonne les soins médicaux et favorise l’accès aux soins.

Les professionnels intervenant en SAMSAH sont les mêmes que ceux intervenant en SAVS :

  • éducateurs spécialisés ;
  • aides médico-psychologique ;
  • auxiliaires de vie sociale ;
  • assistantes sociales ;
  • ergothérapeutes ;
  • et psychologues.

S’y ajoutent des aides-soignants, des infirmiers et des médecins.

Comment puis-je en bénéficier ?

Les critères d’accès sont les mêmes que pour les SAVS :

  • Je suis reconnu comme étant en situation de handicap, que je travaille ou non ;
  • J’ai entre 20 et 60 ans au moment de ma demande. C’est possible aussi si j’ai plus de 60 ans, si mon handicap avait été reconnu avant cet âge.
    • Exception : Le SAMSAH TED (trouble envahissant du développement) et le SAMSAH Handicap psychique peuvent aider les jeunes à partir de 18 ans.
  • J’ai obtenu une notification de décision d’orientation de la Commission des Droits à l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).

Dans le cadre de la simplification administrative, la MDPH me proposera systématiquement une double orientation SAVS/SAMSAH.

Des aides spécifiques

Des aides techniques, humaines, animalières et financières existent pour compenser au mieux le handicap, minimiser les effets de la déficience dans la vie quotidienne, mieux définir et mettre en œuvre le projet de vie de la personne.

La Prestation de compensation du handicap

Vous pouvez télécharger la fiche La PCH en Facile à Lire et à Comprendre.

Elle comprend plusieurs aides :

  • L’aide technique :

Elle couvre des frais liés à l’achat ou la location des équipements techniques, des produits ou des instruments spécialisés qui vont permettre de compenser le handicap (fauteuil roulant, ascenseur ou monte-charge, matériel informatique adapté, aménagement du véhicule…).

  • L’aide humaine :

Elle vise à couvrir les besoins liés aux actes essentiels de la vie courante, la surveillance régulière (recours à une auxiliaire de vie pour les actes de la vie quotidienne (s’habiller, se coucher, se laver, manger…)).

Cette aide est effectuée par des services regroupés sous l’intitulé « services autonomie à domicile (SAD) ».

  • L’aide à l’aménagement du logement :

Cette aide va vous permettre d’avoir un logement accessible et adapté. Si vous devez refaire votre salle de bain car vous ne pouvez plus accéder à votre baignoire et devez mettre en place une douche, vous pouvez bénéficier d’une PCH (prestation de compensation du handicap). Les travaux de gros œuvre ou de réhabilitation du logement ne sont pas pris en compte.

  • L’aide animalière :

Elle couvre les dépenses liées à l’entretien d’un animal dont la présence aide à maintenir ou à améliorer l’autonomie de la personne dans la vie quotidienne. Il peut s’agir d’un chien guide (pour personne aveugle) ou un chien d’assistance (pour personne ayant un handicap moteur). L’animal doit avoir été pris en charge par un centre d’éducation labellisé.

  • Les charges exceptionnelles :

Elles sont accordées pour des dépenses et prévisibles liées au handicap et non prises en compte par un des autres éléments de la PCH (les frais liés à la régularisation du permis, le surcoût vacances lié au handicap).

  • Les charges spécifiques

Les aides financières qui intègrent la prise en charge des protections et les frais liés au fauteuil roulant (remplacement de pièces, motorisation…), télé assistance.

  • L’aménagement du véhicule

L’aménagement du poste de conduite ne peut être pris en charge que si la personne a un permis qui fait mention d'un tel aménagement. Prise en charge des frais d’aménagement liés au handicap (options ou accessoires).

Comment en bénéficier ?

Vous pouvez en faire la demande auprès de la MDPH.

L’allocation aux adultes handicapées (AAH) :

Elle est versée aux personnes âgées de 20 ans ou moins (si le jeune est en apprentissage) à plus de 60 ans sous certaines conditions de ressources, de résidence et de taux de handicap.

Vous pouvez télécharger la fiche L'AAH en Facile à Lire et à Comprendre.

Il existe également d’autres aides et avantages liés à l’allocation aux adultes en situation de handicap :

  • Majoration pour la vie autonome ;
  • Des avantages fiscaux (réduction d’impôt, exonération de la redevance) peuvent être attribués aux possesseurs de la carte mobilité inclusion mention invalidité ;
  • Des réductions tarifaires librement déterminées par les organismes exerçant une activité commerciale peuvent être appliquées aux porteurs de la carte mobilité inclusion mention invalidité.

Comment en bénéficier ?

Vous pouvez en faire la demande auprès de la MDPH.

Je souhaite vivre en établissement

Le choix d'une structure d'hébergement dépend du degré d'autonomie de la personne en situation de handicap et des prestations souhaitées. Des préconisations d’établissements sont faites à l’issue de l’évaluation de la demande effectuée par la MDPH.

Il existe plusieurs types d’établissements. Chacun devant répondre aux besoins particuliers des personnes en fonction de leur perte d’autonomie, de la nécessité ou non de recevoir des soins. L’accueil peut être en journée avec ou sans hébergement, ou de façon temporaire échelonné sur l’année.

  • Le Foyer De Vie (FDV) accueille des personnes qui ne sont pas en mesure de travailler mais qui disposent d’une certaine autonomie dans les actes de la vie quotidienne.
  • Le Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) accueille des personnes lourdement handicapées dont la dépendance nécessite le recours à une tierce personne, une surveillance médicale et des soins.
  • La Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) reçoit des personnes ne pouvant effectuer seules les actes essentiels de la vie, et dont l’état nécessite une surveillance médicale et des soins constants.

Les conditions pour vivre en établissement

L’entrée en établissement médico-social pour adultes se fait à partir de la majorité sociale (20 ans). Lorsqu’un jeune de plus de 20 ans placé dans un établissement d’éducation adaptée (Institut médico-éducatif (IME), Institut médico professionnel IMPro) ne peut être immédiatement admis dans un établissement pour adultes, alors le placement peut être prolongé au-delà de ses 20 ans.

Il s’agit d’une mesure appelée « amendement Creton ».

Pour en bénéficier, il faut impérativement avoir demandé au préalable, une orientation vers un établissement pour adultes auprès de la MDPH et ne pas avoir trouvé de place. La prolongation doit être demandée avec l’accord de l’établissement qui accueille le jeune. Au-delà de 20 ans, il n’existe aucune limite d’âge pour entrer en établissement.

Faire une demande d’établissement

Pour bénéficier d’une orientation en établissement, il est nécessaire de déposer une demande auprès de la MDPH. Celle-ci évalue l’autonomie et le besoin de prise en charge.

La décision d’orientation est rendue par une notification qui est valable sur l’ensemble du territoire, quel que soit votre domicile d’origine. Elle est accordée pour une durée limitée mais renouvelable sur dépôt d’un nouveau dossier. Après un accord, il vous appartient de faire une demande auprès de l’établissement souhaité.

L’admission est décidée par le directeur de l’établissement.

Les aides mobilisables pour un hébergement en établissement

Les divers éléments de la Prestation de compensation du handicap (PCH) (aide humaine, aide technique, etc.) peuvent être attribués aux personnes en situation de handicap hébergées dans un établissement social, médico-social ou de santé à la condition que l’accueil donne lieu à une prise en charge par l’assurance maladie ou par l’aide sociale.

Pour une personne qui a une PCH en cours de validité et se trouve hospitalisée ou hébergée dans un établissement pendant plus de 45 jours consécutifs (ou plus de 60 jours lorsque la personne doit licencier son ou ses aides à domicile suite à son hospitalisation ou hébergement), le montant de l’aide humaine versé est réduit à hauteur de 10% du montant perçu, dans la limite de montants minimum et maximum déterminés réglementairement.

Les tarifs des autres éléments de la PCH (aide technique, aménagement logement, véhicule, etc.) sont les mêmes pour une personne à domicile ou accueillie en établissement.

Je souhaite avoir un logement

La loi du 11 février 2005 reconnaît l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Au cœur de cette loi, l’accessibilité doit répondre à toutes les situations de handicap et s’impose tout particulièrement avec le logement et l’adaptation d’un logement.

Il existe différentes modalités de logement pour les personnes en situation de handicap : 

  • Hébergement en établissement spécialisé pour des séjours courts ou longs médicalisés ou non médicalisés.
  • L’habitat inclusif : un habitat « accompagné, partagé et inséré dans la vie locale » qui permet à la personne de « vivre chez soi sans être seul » dans des logements ordinaires aménagés à cette fin.

J’habite un logement non accessible, existe-t-il des aides ?

L’accessibilité et l’adaptation du logement aux personnes handicapées sont réglementées. Des aides financières existent pour rendre un logement accessible ou adapté. 

Elles dépendent du statut de la personne (locataire ou propriétaire) et du type de handicap concerné (handicapés autonomes dans leur vie quotidienne et pouvant bénéficier d’un logement social ou personnes ayant besoin d’être orientées vers des structures spécialisées). 

Si votre logement n’est pas adapté, et êtes bénéficiaire de la PCH, vous pouvez déposer une demande à la MDPH pour l’aménagement de votre logement : rampe accès, adaptation de la salle de bain, agrandissement des portes, volets roulants… Une évaluation de l'ergothérapeute de la MDPH reste nécessaire pour valider un projet adapté à votre situation. 

Si vous bénéficiez de l’AAH, la majoration pour la vie autonome (MVA) qui est un complément pour vivre chez soi peut vous être octroyée. Elle vient compléter votre AAH.

La caisse d'allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA) l'attribuent automatiquement et en même temps que l'AAH dès lors que les conditions sont remplies.

Existe-t-il des logements adaptés pour les étudiants ? 

Si vous souhaitez avoir un logement indépendant dans votre ville d’origine ou bien celle où vous effectuez vos études, il existe des aides financières mobilisables. 

 

Je veux me déplacer

Selon la situation dans laquelle vous êtes (étudiant, stagiaire, salarié…), il existe différentes aides et offre de transport. 

Des aides spécifiques, accessibles sous conditions, ont été créées pour faciliter les déplacements et le stationnement :

  • La carte mobilité inclusion ou CMI. 3 types de carte existent : priorité, invalidité et stationnement. 
  • La prestation de compensation du handicap (PCH) pour : 
    • l’aménagement de votre véhicule (installation d’une boîte automatique, d’un haillon...),
    • assumer des surcoûts de transport  dus au handicap (déplacements vers ou depuis les établissements Médico-sociaux...),
    • une aide technique(acheter un fauteuil roulant...),
    • une aide humaine (accompagnement tierce personne),
    • financer le permis de conduire.
  • Des aides nationales pour favoriser l’accès, le maintien à l’emploi, ou l’exercice d’une activité indépendante pour une personne handicapée ayant des difficultés à se déplacer. En savoir plus.
  • Accompagnement des plateformes mobilité en Gironde. Toutes les infos.

Par ailleurs, les organisations de transports et de déplacements en milieu urbain ou rural proposent de nombreux moyens de transports collectifs, adaptés ou individuels parfois gratuits ou avec des réductions tarifaires à la disposition des personnes handicapées.

  • Sur Bordeaux et la métropole de Bordeaux, se renseigner auprès du réseau TBM et son dispositif complémentaire Mobibus. Toutes les infos.
  • En Gironde et plus largement en Nouvelle Aquitaine, le transport à la demande, est organisé par la région Nouvelle Aquitaine, en partenariat avec les communautés de communes volontaires. Détails.
  • La SNCF propose des solutions d’accompagnement pour faciliter les déplacements en gare et à bord des trains avec son service Assist'enGare. En savoir plus.
  • TBM propose un service de location de véhicules aménagés avec son partenaire Wheeliz. Contact.

Comment puis-je avoir un duplicata (copie) de ma carte d'invalidité/priorité ou de stationnement ou de CMI (priorité, invalidité, stationnement) ?

Carte mobilité inclusion, carte de stationnement, carte de priorité
  • Vous êtes bénéficiaire d'une carte mobilité inclusion CMI

Vous pouvez vous connecter au portail carte-mobilite-inclusion.fr de l'Imprimerie Nationale avec vos codes transmis sur le courrier « Appel Photo ».

  • Vous êtes bénéficiaire d’une carte d'invalidité/priorité ou de stationnement

Vous pouvez télécharger et remplir ce formulaire de demande et le retourner, avec les pièces justificatives obligatoires (copie de la déclaration de perte ou vol ou une attestation sur l'honneur et la photocopie de la notification d'accord du droit), à l'adresse suivante : MDPH de la Gironde, Esplanade Charles de Gaulle, CS 51914, 33074 BORDEAUX CEDEX.

Je souhaite pratiquer une activité de bien être, sportive, culturelle ou de loisirs

La loi du 11 février 2005 encadre les principes d’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Elle vise à favoriser l’accès des personnes en situation de handicap à l’ensemble des lieux et des services du territoire. 

Aujourd’hui, l’autonomie, l’épanouissement et la vie sociale des personnes handicapées représentent un défi tout comme leur inclusion dans notre société, ou l’accessibilité des lieux publics et de leurs contenus.

Il existe en Gironde, une offre diversifiée dans tous les domaines. Ci-dessous quelques liens utiles.

Du choix du lieu de vacances, en passant par la pratique d’un sport à l’organisation du transport et du financement, il existe différentes aides et organismes pouvant intervenir et vous aider.

Par ailleurs, de nombreuses associations proposent également des activités de loisirs et de bien-être sur le territoire.

Ma situation a changé

Déménagement, aggravation de la situation ou encore décès, que faut-il faire ? Retrouvez toutes ces informations ci-dessous.

Les aides existantes pour les adultes